Nos valeurs
RESPECT
mutuel envers tous les membres
de la communauté
INCLUSIVITÉ
des personnes de toutes provenances
et de toutes conditions à nos activités
ENGAGEMENT
à contribuer à l’essor de la francophonie et de la grande région de Summerside
GÉNÉROSITÉ
démontrée dans chacun de nos gestes
et envers tous
OUVERTURE
aux autres et aux idées nouvelles.
Qui sommes-nous ?
La Belle-Alliance est un organisme sans but lucratif incorporé en 2001 afin de regrouper les Acadiens, Acadiennes et francophones de Prince-Est en leur fournissant un lieu de rencontres, en organisant des activités culturelles en français et en faisant la promotion de la langue française, de la culture acadienne et de l’éducation en langue française.
LA MISSION
Offrir des activités communautaires, culturelles, sociales et de formations rassembleuses pour les francophones, francophiles et acadiens de la grande région de Summerside.
NOTRE HISTOIRE
En 1995, Noëlla Arsenault-Cameron et Madeleine Costa-Petitpas, avec l’aide de la Fédération des parents de l’Île-du-Prince-Édouard et de leur avocat, Me Robert McConnell, ont alors intenté une action aux termes de l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés.
Elles eurent gain de cause devant le juge Armand DesRoches de la Cour suprême de l’Ile-du-Prince-Édouard, plus tard juge en chef du tribunal de première instance de la province et maintenant à la retraite. Cette décision fut renversée par la Cour d’appel de l’Île-du-Prince-Édouard. Par la suite, Mesdames Arsenault-Cameron et Costa-Petitpas interjetèrent appel à la cour suprême du Canada.
Au début des années 1990, un groupe de parents francophones demanda au ministère de l’Éducation de l’Île-du-Prince-Édouard d’ouvrir une école élémentaire de langue française dans la région de Summerside-Miscouche. A ce moment-là, les jeunes francophones de la région devraient soit être transportés par autobus à l’école Évangéline d’Abram-Village ou se rendre à une école de langue anglaise de la région offrant un programme unilingue anglais ou un programme d’immersion française. Le gouvernement provincial du jour refusa la demande des parents.
Le plus haut tribunal du pays entendit l’affaire en novembre 1999 et rendit sa décision le 13 janvier 2000, confirmant la décision du juge DesRoches en première instance. Le 9 mars 2000, le ministère de l’éducation et la Commission scolaire de langue français dévoilaient les plans visant à offrir l’éducation en français, langue maternelle, aux élèves de la grande région de Summerside. Ces parents francophones auraient accès à l’éducation en français pour leurs enfants, dans leur propre communauté.
Le vendredi 13 octobre 2000, les gouvernements fédéral et provincial annonçaient leur engagement financier pour le nouveau centre scolaire et communautaire francophone à Summerside.
Les élèves emménagent dans la nouvelle école en février 2002 et l’ouverture officielle du Centre Belle-Alliance et de l’École-sur-Mer eut lieu à Summerside le 10 mai de cette même année. La communauté tient à exprimer sa reconnaissance à Noëlla Arsenault-Cameron et à Madeleine Costa-Petitpas pour avoir fait de la vision de l’éducation en français à Summerside une réalité.